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Phare de Ouistreham

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Phare de Ouistreham
Le phare en 2010.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
1905
Électrification
1918
Automatisation
1993
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Gardienné
Non
Visiteurs
Oui
Architecture
Hauteur
38,2 m
Hauteur focale
37 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
43 m
Marches
171Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Équipement
Lanterne
Lampe LED
Optique
Demi-lentille de Fresnel,
focale 0,25 m
Portée
16 milles nautiques (30 km)
Feux
Blanc 1 occ., 4 s
Secteurs blanc et rouge
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1377Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
NGA
Localisation sur la carte du Calvados
voir sur la carte du Calvados
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le phare de Ouistreham (ou encore d'Ouistreham) est un phare à terre, cylindrique, mesurant 38 m de haut, fabriqué en granite et peint en rouge et blanc. Il fut mis en service en 1905, mais un premier phare existait depuis 1886, c'était une tour carrée de 13 m de haut[1]. Il a été construit à côté de l'usine hydraulique, fonctionnant à l'époque et toujours visible de nos jours. Seule la cheminée de brique a été détruite.

Le phare d'Ouistreham est le « gardien de l'estuaire de l'Orne », il est visible à 16 milles marins à la ronde. La « signature » lumineuse du phare est de trois secondes de lumière blanche suivi d'une seconde d'obscurité. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins.

Grâce à ses 171 marches de granite bleu de Vire, on accède à l'optique, une lampe halogène derrière une demi-lentille de Fresnel. Il est automatisé, gardienné et visitable.

Au cours de l'été 2005, à l'occasion du centenaire, un jeu de lumière a été installé sur le phare. Il éclaire la base de l'édifice, et permet aux Ouistrehamais, en fonction de la couleur, de savoir si la mer est montante ou descendante : il est bleu lors de la marée montante, blanc le reste du temps.

Il est peint en rouge en son haut, en écho aux balises latérales bâbord de la zone A. En effet, il est implanté sur la gauche du chenal quand on entre au port.

  1. Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17509/10 quatorze plans du premier phare, élaborés de 1844 à 1904, dont sept ne sont pas datés.

Articles connexes

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Liens externes

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