Pirou
Pirou | |
Le château de Pirou vue extérieure. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Maire Mandat |
Noëlle Leforestier 2020-2026 |
Code postal | 50770 |
Code commune | 50403 |
Démographie | |
Gentilé | Pirouais |
Population municipale |
1 458 hab. (2021 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 57″ nord, 1° 34′ 08″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 40 m |
Superficie | 29,11 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Créances |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-pirou.fr |
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Pirou est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie. La commune est peuplée de 1 458 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Couvrant 2 911 hectares, le territoire de Pirou est le plus étendu du canton de Lessay et le deuxième de l'arrondissement de Coutances, après Hambye (2 957 hectares).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gouville-sur-Mer à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pirou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), terres arables (24,2 %), forêts (13,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones urbanisées (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %), zones humides intérieures (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes de Piroo au XIIe siècle (B.R. Leber, Savigny 137), Pirou en 1173 (cartulaire de Coutances, copie Delisle), Pirou vers 1175 (Wace, Rou, II, 3134), Piroium vers 1200 (Delisle, Notes d'après Liber ben. Exaq.), Pirou en 1216, de Piroio en 1217 (Lecacheux, H.D. Coutances), Pyraou en 1404 (A.M. H 5308)[16], Perehou et Pinovium sans date.
Peut-être s'agit-il d'une formation toponymique gauloise en -avo[16] (-avum[16], autrement noté « -auos, -aua, -auon »[17]) qui explique souvent la terminaison -ou bien représentée en Normandie[16], par exemple dans l'ancien nom de pays Talou (in pago quoque Talavo, acte de l'abbaye de Fontenelle, daté de 734), et notamment dans la moitié sud de la région, dont l'Avranchin, par exemple dans Andillou (dans lequel on identifie le thème andel, commun en toponymie et en hydronymie)[16]. Cependant le premier élément Pir- est obscur[16].
Une autre hypothèse évoque un dérivé du latin petra « pierre »[18] (comprendre le gallo-roman PETRA). Pirou représenterait alors la forme vocalisée de *pirol, variante de pierol, dérivé avec le suffixe -olu. Dans un premier temps, René Lepelley qui suggère cette explication, s'était rangé du côté de la première hypothèse dans un ouvrage antérieur[19].
Une troisième explication plus ancienne et apparemment abandonnée aujourd'hui, se base sur un emploi suffixé de l’appellatif hou fréquent dans le Cotentin et identifié comme saxon ou anglo-saxon par les auteurs et qui signifie « promontoire en forme de talon, escarpement rocheux, rivage abrupt », ou encore « légère élévation »[20]. Le premier élément Pir- représenterait alors l’anglo-saxon pirige, pyrige avec g spirantique, pirie « poirier »[20]. Ce mot se rencontre fréquemment en toponymie anglaise. Le sens global serait « rocher des poiriers ». Ce nom, également porté par un rocher au large de Pirou, provient de celui du village[20]. La non-reprise de cette suggestion est sans doute à mettre en relation avec l'absence d'attestations en -hou (voir supra), contrairement aux autres toponymes de la Manche et des Îles anglo-normandes constitués avec cet appellatif.
Le gentilé est Pirouais.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1066, un Pirou combattit aux côtés de Guillaume le Conquérant et reçut de nombreux domaines en Angleterre[21]. En 1120, Guillaume de Pirou, grand sénéchal de Normandie, figure parmi les victimes du naufrage en 1120 de la Blanche-Nef au large de Barfleur[22]. La famille de Pirou conserva le domaine jusqu'au XVe siècle, date à laquelle il passe à la famille du bois.
Au XVe siècle, un Thomas du Boys († 1469), l'un des 119 défenseurs du Mont-Saint-Michel en 1434 était seigneur et châtelain de Pirou[22]. Au début du XVIe siècle, c'est Jehan du Bois qui était seigneur de Pirou et également de Cérences[21].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de Pirou se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[30].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2021, la commune comptait 1 458 habitants[Note 3], en évolution de −1,75 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Pirou a compté jusqu'à 1 945 habitants en 1821.
Économie et tourisme
[modifier | modifier le code]La culture des huîtres et des moules fait vivre bon nombre de locaux. La pêche aux bulots est parfaitement illustrée par les bulotiers ancrés à proximité de la plage.
Le tourisme est l'autre principale ressource de la commune. La plage, sableuse, est longue et belle et permet des bains agréables et vivifiants, et permet la pratique de nombreux sports : planche à voile et kitesurf, bodyboard, char à voile et speed sail. La pêche à pied, réglementée, fait le plaisir des amateurs de coques, palourdes, moules ou huîtres sauvages. La pêche au bar est aussi très courue.
Depuis , Pirou forme avec Saint-Germain-sur-Ay un groupement de « communes touristiques »[35].
À l'instar de Saint-Rémy-des-Landes, Pirou exporte du courant électrique vers Jersey (à partir du poste de transformation de Périers)[36].
En 1990, un projet immobilier, Aquatour, qui prévoit la construction de 75 maisons, d'un restaurant, des aménagements sportifs et d'un hôtel, échoue en raison de problèmes financiers du promoteur et de permis de construire accordés sans viabilisation. Le chantier s'arrête début 1992, laissant une trentaine de maisons inachevées, provoquant la faillite de plusieurs entreprises et la ruine de particuliers. Si, d'après la maire Noëlle Leforestier, les 80 propriétaires des maisons abandonnées sont indemnisés, l'enquête sur les responsables de ce fiasco se poursuit encore en 2016[37]. Ce « village fantôme », comme le nomment les habitants, abrite plus d'une trentaine de bâtiments. Le lieu est peu à peu investi par des poètes, des artistes et des cinéastes. Il apparaît dans Visages, villages, un documentaire réalisé par Agnès Varda et JR[38]. Des graffeurs repeignent les murs de couleurs vives, avec des styles variés, contribuant à la notoriété du lieu. La municipalité a racheté le terrain et un nouveau projet devrait bientôt voir le jour[39] ,[40]. Le commence la destruction des bâtiments afin de laisser la place à un nouveau projet immobilier qui reste à définir[41].
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Tracteurs sur un site de conchyliculture.
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Épandage des moules.
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Bouchots servant à la culture des moules.
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Mise à l'eau des bateaux pour la fête de la mer.
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Aperçu de l'ancien village fantôme.
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Maison en ruines (désormais détruite).
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Fresque écologiste (désormais détruite).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Pirou. Ancien château fort du XIIe siècle (le plus ancien du Cotentin[42]), construit au milieu d'un îlot artificiel et protégé d'une triple enceinte fossoyée. Remontant à l'époque des premiers ducs de Normandie, il fut pris par les Navarrais en 1370.
- En achèvement de restauration, il est l'une des deux œuvres maîtresses, avec l'abbaye de La Lucerne, de l'abbé Marcel Lelégard (1925-1994). Maçonnerie à l'ancienne, charpentes et plafonds remarquables réalisés par les ateliers Aubert-Labansat, toitures en lauzes, tour de guet (XIIe), chapelle (XVIe-XIXe). L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [43].
- Une tapisserie en point de Bayeux relate l'épopée des Tancrède en Sicile, et la légende des oies de Pirou relie le château à l'époque des Vikings.
- Église Saint-Martin (XIe, XVe, XIXe – XXe siècles) avec avant-porche du XVIIIe. Elle abrite une statue de saint Marcouf du XVe et un ecce homo du XVIe classés au titre objet aux monuments historiques[44], ainsi que les statues de sainte Barbe (XVIe), sainte Anne faisant lire la Vierge (XVIe). Guillaume et Richard de Pirou, compagnons de Robert Courteheuse à la première croisade (1095), donnèrent l'église à l'abbaye de Lessay en 1100 ou 1106 à la condition que l'abbaye crée un prieuré à Pirou.
- Restes (tour) d'un moulin à vent du XVIe siècle.
- Chapelle Saint-Michel de Pirou-Plage, dite Chapelle des marins.
- Le moulin de la Tortue.
- Pirou-Plage.
- Ancien presbytère et vieux portail.
- Puits.
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L'église Saint-Martin.
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L’église Saint-Martin.
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La nef de l’église Saint-Martin.
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La chapelle Saint-Michel.
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La nef de la chapelle Saint-Michel.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]L'Espérance sportive de Pirou fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[45].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Le 5 juin 2014, le tribunal administratif annule les résultats du scrutin de mars 2014 et inverse les résultats. La liste de Noëlle Leforestier remporte le scrutin : « Les élections municipales de Pirou, Courseulles et Cabourg examinées par la justice ». Le maire fait appel le 2 juillet, ce qui rend le jugement suspensif : « Élections municipales à Pirou. Appel du jugement du tribunal ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Pirou et Gouville-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gouville » (commune de Gouville-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gouville » (commune de Gouville-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pirou ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 31-176.
- Paul Marchot, « Les noms de lieu gaulois en -auos, -aua, -auon », in Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1922 1-4 p. 641-648 (lire en ligne sur Persée) [1].
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 17.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen, (ISBN 2-905461-80-2), p. 198a.
- Louis Guinet, Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie : LES ILES ANGLO-NORMANDES, 29 (Hou), n° 23 (lire en ligne) [2].
- Delattre, 2002, p. 170.
- Gautier 2014, p. 461.
- « GASO, la banque du blason - Pirou Manche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Noëlle Leforestier présente la liste « Vivre Pirou » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Le maire ne se représente pas : « Tout est décidé par règlements » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Michel Challe a été élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Noëlle Leforestier élue maire, a présenté son équipe », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Pirou M'Interesse
- Annuaire du département de la Manche, 33e année 1861, p 102
- « Pirou (50770) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - février 2010 » (consulté le ) : page 5.
- [PDF] rte-france Voir page 4.
- Pauline Tissot, Normandie - Pirou-Plage : un village abandonné réinvesti par des graffeurs, Le Point, 11 février 2016 [3].
- Juliette Lemeunier, « Décès d'Agnès Varda : " A Pirou, nous sommes fiers d'être dans son film " », France Bleu Cotentin, Vendredi 29 mars 2019, Lire en ligne.
- Elise Ferret, Manche: une vidéo de Pirou, "le village fantôme" fascine les medias et les internautes, 16 février 2015, [4].
- Céline Doublet-Segal, Nous avons visité le « village fantôme » de Pirou, petit paradis du graffiti, Le Figaro, 4 mars 2016 [5].
- « Le dernier soupir du « village fantôme » de Pirou », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 71.
- « Château », notice no PA00110540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Statue : Saint Marcoulf », notice no PM50000832, et « statue : Ecce Homo », notice no PM50000831, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Esp. S. Pirou », sur le site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 170.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 461.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Pirou sur le site de l'Insee