Van Gogh grandit au sein d'une famille de l'ancienne bourgeoisie. Il tente d'abord de faire carrière comme marchand d'art chez Goupil & Cie. Cependant, refusant de voir l'art comme une marchandise, il est licencié. Il aspire alors à devenir pasteur, mais il échoue aux examens de théologie. À l'approche de 1880, il se tourne vers la peinture. Pendant ces années, il quitte les Pays-Bas pour la Belgique, puis s'établit en France. Vincent explore la peinture et le dessin à la fois en autodidacte et en suivant des cours. Passionné, il ne cesse d'enrichir sa culture picturale : il analyse le travail des peintres de l'époque, il visite les musées et les galeries d'art, il échange des idées avec ses amis peintres, il étudie les estampes japonaises, les gravures anglaises, etc. Sa peinture reflète ses recherches et l'étendue de ses connaissances artistiques. Toutefois, sa vie est parsemée de crises qui révèlent son instabilité mentale. L'une d'elles provoque son suicide, à l'âge de 37 ans.
L'abondante correspondance de Van Gogh permet de mieux le comprendre. Elle est constituée de plus de 800 lettres écrites à sa famille et à ses amis, dont 652 envoyées à son frère « Theo », avec qui il entretient une relation soutenue aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
Peu connu dans les années 1890, Van Gogh n'a été remarqué que par un petit nombre d'auteurs et de peintres en France, aux Pays-Bas, en Belgique et au Danemark. Cependant, dans les années 1930, ses œuvres attirent 120 000 personnes à une exposition du Museum of Modern Art, à New York. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands artistes de tous les temps.
Voies routières : Arles est reliée à Nîmes et à Marseille dans le sens ouest-est par l'autoroute A54 (E80) qui est entrecoupée entre Arles et Saint-Martin-de-Crau par la voie rapide N113. Au nord, la route nationale N570 permet d'accéder à Avignon et à l'autoroute A7.
Transports en commun : Depuis le , le réseau Envia géré par Veolia Transport Arles (Veolia Transdev) remplace le réseau STAR (Keolis) qui fut créé en 1984, et les lignes interurbaines gérées par l'agglomération. Le nouveau réseau se compose de 6 lignes pour Arles indicées de 1 à 3 pour les lignes «essentielles» et de 4 à 6 pour les lignes «locales», 3 lignes interurbaines «Agglo» vers Salins-de-Giraud, Saint-Martin-de-Crau et Tarascon (10, 20, 30), de trois navettes à Arles, Tarascon et Saint-Martin-de-Crau appelées «Navia» (A, T, S) et d'un service de transport à la demande, «Envia à la demande».
Transports ferroviaires : La gare d'Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l'écrivain-député Lamartine. Bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille, elle a perdu la majorité de son trafic ferroviaire grandes lignes, depuis la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée.
Transports maritimes : Premier port en aval du Rhône, le port fluvial d'Arles s'étend au nord de la ville sur 11 hectares et comprend 4 000 m² d'entrepôts clôturés et gardés. Il dispose également de 40 hectares pour l'accueil des entreprises du transport et de la logistique. Il peut accueillir des navires jusqu'à 3 000 tonnes, et assure plus de trente liaisons. Sa conception, avec les voies ferrées à bord de quai, permet la liaison eau-rail en acceptant le trafic ferroviaire du wagon isolé au train complet.
En 2009-2010, 11 326 Arlésiens étaient scolarisés. Arles compte 42 établissements scolaires (40 publics et 2 privés) maternelle et élémentaire, accueillant 4 918 enfants.
La ville est dotée de quatre collèges publics (Ampère, Mistral, Morel et Van Gogh) et d'un collège privé catholique (Saint-Charles) avec un effectif d'environ 2 600 collégiens. Sont également présents cinq lycées dont un d'enseignement général (Montmajour), deux d'enseignement général et technologique (Pasquet et Jeanne d’Arc) et deux d'enseignement professionnel (Privat et Perdiguier), qui accueillent 2 000 lycéens dont la majorité dans le lycée Pasquet.
L’enseignement supérieur arlésien comprend de nombreux BTS, des formations universitaires (premier et second cycle en droit, conservation du patrimoine, activités culturelles et traitement des images), et des écoles spécialisées, dont la plus connue est l’École nationale supérieure de la photographie. Des élèves venant de toute la France, voire de l’étranger viennent étudier à Arles pour la qualité et l’unicité des formations qui y sont dispensées. À l’ouverture de la 3e année de licence de droit à la rentrée 2009 s’ajoute deux nouvelles licences professionnelles à l’IUT de Provence. En 2010 1 364 étudiants suivent une formation supérieure dans la cité (en hausse de 12 % par rapport à 2009.
Au niveau de la formation, les chiffres de 2008 reflètent une tendance observée depuis longtemps à Arles et dans la région : 25,7 % des Arlésiens sont sans diplôme et seuls 20,2 % ( contre 13 % en 1999) ont fait des études supérieures (contre respectivement 19,3 % et 23,5 % (16 % en 1999) au niveau national).
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
Le patrimoine public historique arlésien se compose essentiellement de monuments romains et médiévaux. Il est complété par quelques réalisations majeures de la Renaissance et de la période classique; il comprend également des édifices plus contemporains. La plupart sont classés ou inscrits comme monuments historiques et figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.
Commanderie Sainte-Luce (CMH 1977) : quartier de la Cité (Moyen Age XIIIe/XVe et Renaissance)
Grand Prieuré de Malte, aujourd’hui musée Réattu (CMH 1958) : quartier de la Cité (Moyen Âge XIVe, Renaissance XVIe et période classique XVIIe)
Chapelle des Porcellet (CMH 1862) : quartier des Alyscamps (Moyen Âge, XVe siècle)
Église Saint-Césaire, ancienne chapelle du couvent des Grands-Augustins (IIMH 1941) : quartier de la Roquette (Moyen Âge vers 1450 et XIXe siècle)
Église des Dominicains, autrefois Notre-Dame-de-Confort ou église des Frères-prêcheurs (CMH 1921) : quartier du Méjan (Moyen Âge, 1484)
Couvent des Cordeliers, dit aussi couvent des Franciscains, actuellement collège Saint-Charles (IIMH 1995) : quartier de l'Auture (Moyen Âge, XVe, XIXe siècle)
Du XVIe siècle à nos jours
Chapelle de la Genouillade, dite parfois chapelle des Paysans (CMH 1942) : quartier du Mouleyres (Renaissance, 1529)
Église Sainte-Anne, dite autrefois Notre-Dame-de-la-Principale, puis musée lapidaire d’art païen (CMH 1875) : quartier de la Cité (période classique, 1627)
Chapelle des Trinitaires (IIMH 1959) : quartier de la Cité (période classique, 1630)
Archevêché ou palais épiscopal (CMH 1922,1959) : quartier de la Cité (période classique, XVIIe et XVIIIe siècles)
Chapelle de la Charité (CMH 1927), fait partie avec l’hôtel Jules César du couvent des Carmélites : quartier de Chabourlet (période classique, 1634 et 1702)
Économie
Théâtres, festivals, arts, etc.
L’économie arlésienne, favorisée dès l’Antiquité par la proximité du Rhône puis par la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Marseille (PLM) créée au milieu du XIXe siècle, n’a pas bénéficié dans les années 1960 des grandes politiques d’aménagement comme Fos à l’est et le littoral languedocien à l’ouest. De plus, elle reste à l’écart du nouveau tracé TGV Paris-Marseille qui passe par Aix. Toutefois, située au carrefour des axes rhodanien et méditerranéen, la ville offre un potentiel très diversifié à conforter.
Arles, troisième ville des Bouches-du-Rhône, n’est avec 18 640 emplois que le cinquième pôle d’emploi du département. Les emplois arlésiens sont en grande majorité des emplois de services qui représentent en effet plus de 75 % des emplois. Le secteur de l'édition est assez étoffé : les maisons Harmonia Mundi (musique), Actes Sud, Honoré Clair (livres) y sont installées.
Au , il y a 5 028 entreprises, dont 2 911 dans le secteur commerce, transports et services divers. Sur ce nombre seulement 51 dépassent les 50 salariés et 3 098 n'ayant aucun salarié.
Arles est le siège de la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Arles. Elle assure la gestion du port fluvial d’Arles ainsi que du Palais des Congrès qui accueille aussi bien des congrès, séminaires, conventions que des salons professionnels ou grand public. Elle gère aussi plusieurs centres de formation dont l’IRA et Supinfocom situés à Arles.
Le tourisme est également présent avec un offre d'hébergement au de 1 366 chambres réparties dans 39 hotels et 511 emplacements dans 5 campings.
Les lieux de culture
Comme la plupart des villes de cette importance, Arles dispose de salles de cinéma, de lieux d'exposition et d'une médiathèque. La ville comprend aussi deux théâtres : le théâtre municipal d’Arles et celui de la Calade.
Tout le long de l’année, la ville est animée par les fêtes traditionnelles (l’élection d'une reine d'Arles, la feria de Pâques et tous les autres évènements taurins, le salon des santonniers), les rencontres photographiques et de nombreux festivals (festival de musique du monde Les Suds, festival de musique Actes Sud, festival du film Peplum, festival de photos de nu…).
Pierre de Quiqueran de Beaujeu (1526-1550), écrivain et évêque de Senez. Il nous a laissé un témoignage de son époque dans un ouvrage curieux De laudibus Provinciae (Éloge de la Provence) dans lequel il décrit la chasse, la pêche et les cultures d’alors.
Ferdinand Payan (1870-1961), coureur cycliste professionnel termina 12eme lors du premier Tour de France de 1903.
Jeanne Calment, née le 21 février 1875 à Arles (Bouches-du-Rhône) et morte le 4 août 1997 à l’âge de 122 ans à Arles, ville où elle aura passé l’intégralité de sa longue vie. Elle a été pendant de longues années la doyenne de l’humanité.
Jean-Pierre Beauviala, né en Arles en 1937, ingénieur et électronicien, créateur de caméras professionnelles pour le cinéma (Aaton) et d'un enregistreur sonore (Cantar).