Saint-Jean-des-Baisants
Saint-Jean-des-Baisants | |
Le bourg et son église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Maurice Leplatois 2020-2026 |
Code postal | 50810 |
Code commune | 50492 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Jeannais |
Population | 1 295 hab. (2021) |
Densité | 97 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 35″ nord, 0° 58′ 27″ ouest |
Altitude | Min. 50 m Max. 217 m |
Superficie | 13,37 km2 |
Élections | |
Départementales | Condé-sur-Vire |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Saint-Jean-d'Elle |
Localisation | |
modifier |
Saint-Jean-des-Baisants est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Jean-d'Elle[1].
Elle est peuplée de 1 295 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est en pays saint-lois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place au cœur de l'unité du Bocage en tableaux située à l'est de Saint-Lô et caractérisée par « une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est » aux « amples tableaux paysagers »[2]. Son bourg est à 7,5 km au nord de Torigni-sur-Vire et à 9 km à l'est de Saint-Lô.
Trois routes départementales se rejoignent dans le bourg. La D 11 permet de retrouver Saint-Lô à l'ouest et Caumont-l'Éventé à l'est. Au nord, la D 59 rejoint la route Saint-Lô-Bayeux. Elle se prolonge au sud pour relier Torigni-sur-Vire et la sortie 40 de l'A84 un peu plus au sud. La D 286, au sud-ouest, mène à Condé-sur-Vire, la D 449 s'y raccordant avant la sortie du territoire pour se diriger vers Sainte-Suzanne-sur-Vire.
Saint-Jean-des-Baisants est dans le bassin de la Vire, par trois de ses affluents : le ruisseau de Précorbin au sud, le Fumichon au nord-ouest et l'un des bras de l'Elle, affluent important, au nord-est. Cette dernière rejoint la Vire beaucoup plus au nord, après une trentaine de kilomètres.
Étendu et ponctué de quelques collines, le territoire présente d'importants dénivelés. Le point culminant (216 / 217 m) se situe à proximité du bourg, au nord-est. Le point le plus bas (50 / 51 m) est à l'extrême sud du territoire, près du lieu-dit la Guérardière. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 40 km, mais Granville-Pointe du Roc est à moins de 55 km[3]. Le pays saint-lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle un peu plus importante qui, à Saint-Jean-des-Baisants, avoisine les 900 mm[4].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Pesnelière, Cotigny, l'Eau de Baudre, le Hameau Crocquevieille, la Binetière, le Château, la Paunetière, le Hameau Langlois, la Picardière, le Quesnel, les Gredaines, la Galloisière, les Maréchaux (au nord), le Hameau Lambert, les Sept Vents, la Salle, les Hauts Vents, les Ifs, la Grémonnerie, le Parc, le Bourg (à l'est), la Goderie, la Fosse, la Crue, la Fosse au Noël, le Breuil, la Millonière, la Guérardière (au sud), le Mézeray, la Pinçonnière, la Rochelle, Fontaine-Rose, le Mesnil Gonfroy, la Beslais, la Pourie, la Héberdière, l'Hôtel Fouchet (à l'ouest), Launay, Chapelle Saint-Pierre, la Crespellière, le Hameau Guillet et la Meneulière[5].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Johannis Beisanz vers 1180, Saint Jehan en 1316[7].
La paroisse est dédiée à Jean le Baptiste.
Baisants serait dû au patronyme Baisant ou Paisant[8].
Le gentilé est Saint-Jeannais[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1779, la paroisse à pour seigneur et patron messire Jean Jacques Gabriel Leprovost, également seigneur et patron de Vaulaville et autres lieux, époux de noble dame Marie Catherine Heroüard[10].
À la création des cantons, Saint-Jean-des-Baisants est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801).
Le village est détruit en 1944[11].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]- Les électeurs de la commune placent Marie-Pierre Fauvel et Michel De Beaucoudrey (Divers droite) en tête au premier et au second tour des élections départementales de 2015[12].
- Les électeurs de la commune placent Hervé Morin (Liste d'Union de la droite) en tête au premier et au second tour des élections régionales 2015[13].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[16].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 1 295 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Jean-des-Baisants[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 3]. Saint-Jean-des-Baisants a compté jusqu'à 1 358 habitants en 1821.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean-Baptiste détruite en 1944 et reconstruite de 1959 à 1962 par l'architecte Belin. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [21] et a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ». Elle abrite des vitraux de Chapuis et de l'atelier Gouffault ou Ripeau.
- Chapelle Saint-Pierre aux cailloux à la Crespellière.
- Grotte de la chapelle Saint-Pierre.
- Manoir de Saint-Jean (XIe, XIIe – XXe siècles), très touché en 1944.
Activité, labels et manifestations
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Le Saint-Jean-des-Baisants Sport a fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[22].
Labels
[modifier | modifier le code]La commune est un village fleuri (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 205.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 553.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique de Saint-Jean-des-Baisants sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Première femme élue maire dans la Manche. Un square de Saint-Jean-d’Elle porte son nom[15].
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
- [PDF] « basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr (Dreal Basse-Normandie) - Les unités de paysage : Unité 4.3.3 : Le Bocage en tableaux » (consulté le ).
- Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
- « Dampierre » sur Géoportail..
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, 1998, p. 1550, (ISBN 2600028846).
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2 (édité erroné), BNF 36174448), p. 226.
- Gautier 2014, p. 553.
- André Gérard, « La Maison de Belessert à Cherbourg-en-Cotentin », Revue de la Manche, t. 65, no 260, avril-mai-juin 2023, p. 24 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
- Delattre, 2002, p. 205.
- « Résultats Saint-Jean-d'Elle (50810) aux élections municipales 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
- « Résultats Saint-Jean-d'Elle (50810) aux élections municipales 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
- Mort en exercice le .
- Hélène Perraudeau, « Manche : Angèle Lamoureux a été la première femme élue maire dans le département », Côté Manche, (lire en ligne, consulté le ) « Elle, la fille de maire – son père Émile Morice a été élu de 1912 à 1925 – « est élue en sixième position, raconte René Gautier. Elle devient maire, car la personne qui était pressentie pour ce poste ne veut plus l’occuper ».
- Réélection 2014 : « Yves Simon a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Marie-Pierre Fauvel a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Date du prochain recensement à Saint-Jean-des-Baisants, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Église », notice no PA50000038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – St Jean des Baisants S. » (consulté le ).
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur cnvvf.fr (consulté le ).