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Saint-Pierre-de-Varennes

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Saint-Pierre-de-Varennes
Saint-Pierre-de-Varennes
L'étang de Brandon.
Blason de Saint-Pierre-de-Varennes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Gérard Durand
2020-2026
Code postal 71670
Code commune 71468
Démographie
Gentilé varennoises et varennois
Population
municipale
839 hab. (2021 en évolution de −0,83 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 32″ nord, 4° 29′ 58″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 490 m
Superficie 23,08 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Creusot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Creusot-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Varennes
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Saint-Pierre-de-Varennes
Liens
Site web stpierredevarennes.fr

Saint-Pierre-de-Varennes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Saint-Pierre-de-Varennes est un village agricole situé entre Morvan et Charolais. Le Creusot est à 10 km. L'étang de Brandon, réserve d'eau potable, est situé sur la commune ; il a une superficie de 48 ha. Le hameau des Charbottins, au bout de l'étang, serait le plus ancien de la commune. Le volcan de Drevin domine le hameau du même nom. La croix de Jérusalem surplombe les hameaux des Couchets et du Haut des Chégnots.

Communes limitrophes

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Rose des vents Saint-Émiland Couches Rose des vents
Saint-Firmin N Saint-Jean-de-Trézy
O    Saint-Pierre-de-Varennes    E
S
Le Breuil Essertenne

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Bourgogne, vallée de la Saône »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Pierre-de-Varennes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), terres arables (7,6 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2008 Jacques de Massin    
mars 2008 en cours Dominique Ravault    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 839 habitants[Note 4], en évolution de −0,83 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
705706777774816886924946897
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
855844853860890968976935874
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
843837816714673588584548571
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
565532502636830830829829840
2018 2021 - - - - - - -
850839-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Pierre-de-Varennes relève de la nouvelle paroisse Saint-François d’Assise (formée des anciennes paroisses de l’Épiphanie et de Saint-Joseph ouvrier), qui compte quinze clochers et a son siège au Creusot.

Les vignobles de la côte chalonnaise et du couchois.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le château de Brandon, construction bâtie en hauteur, à côté de l'étang du même nom (qui dessert la commune en eau potable), et qui eut pour seigneurs au Moyen Âge des membres de la famille d'Essertennes puis de la maison de Lugny. Monsieur de Masin en est l'actuel propriétaire.
  • L'église Saint-Pierre, au clocher coiffé en bâtière[17], qui témoigne de la période romane (clocher, portail principal) et de l'époque gothique (porche de la façade, porte latérale, chapelle des seigneurs de Brandon). Retable restauré en 1991 (orné, dans sa niche centrale, d'une statue du XVe – XVIe siècle représentant saint Pierre en pape, assis).
  • Dans le cimetière, le plus ancien monument commémoratif de la guerre franco-prussienne de 1870-71 visible en Saône-et-Loire, consistant en une colonne brisée, monument datant de 1872[18].
  • Le « volcan de Drevin », monticule culminant à l'altitude de 494 mètres réputé témoigner d'une ancienne activité volcanique[19].
  • Le barrage de Brandon. En 1957, l'étang de Brandon fut dissocié du patrimoine de la vieille seigneurie dont il dépendait depuis l'origine (déjà cité en 1256, il fut agrandi par les nobles de la famille de Lugny à la fin du XVe siècle). Le Syndicat intercommunal des eaux de Brandon, créé en 1957, en fit une réserve d'eau potable. Une première étape consista à mettre en service une station de traitement (qui fut l'une des premières de France à utiliser l'ozone). Fin 1961, la digue de retenue, longue de 200 mètres, fut achevée, donnant naissance à une étendue d'eau de 43 hectares d'une capacité utile d'environ 1 200 000 mètres cubes.
  • Un Agor-espace permet de pratiquer de multiples sports tels que le football ou le basketball. L'association COV permet à ses membres de pratiquer le tennis, la musculation et d'autres activités encadrées.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Parti, au premier bandé d'or et d'azur à la bordure de gueules, au second d'azur à la clef d'or à la bordure cousue de gueules.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Alain Dessertenne, Aux confins du "pays des vignes" et des plateaux autunois : Saint-Pierre-de-Varennes, revue « Images de Saône-et-Loire » no 65 (printemps 1986), p. 17-20.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Pierre-de-Varennes et Saint-Maurice-lès-Couches », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pierre-de-Varennes ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Creusot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Clochers en bâtière », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).
  18. « Présences de 1870 », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 162 de juin 2010 (pages 17 à 20).
  19. « Le "Vésuve creusotin" », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 142 de juin 2005 (pages 2 à 4).