Il remporte Zegama-Aizkorri et bat le record de la course en 3 h 45 min 8 s, profitant de conditions sèches qu'à l'ordinaire sur le parcours. Sur le 42 km du Mont-Blanc, il fait la course en tête en compagnie de Kilian Jornet avant d’être distancé dans la montée finale[3], il termine deuxième à seulement 1 min 20 s du vainqueur[4].
Le , il prend part à la première manche de la Golden Trail World Series, la Olla de Núria. Mené dans un premier temps par Rémi Bonnet, les deux hommes s'échangent ensuite la tête de course à plusieurs reprises. Stian fait ensuite parler ses talents de descendeur pour faire la différence et remporter la victoire[7]. Le , il talonne Bartłomiej Przedwojewski sur la première moitié de course du marathon du Mont-Blanc avant de hausser l'allure et de s'emparer de la tête pour filer vers la victoire[8]. Le , il prend un départ prudent sur le parcours modifié de la DoloMyths Run. Laissant dans un premier temps ses adversaires mener la course, il accélère en milieu de parcours et tire avantage de la descente finale pour les doubler et s'offrir sa troisième victoire d'affilée de la saison[9].
Il prend ensuite une pause temporaire pour accueillir sa fille et se préparer à son autre objectif de la saison, son premier ultra-trail de plus de 100 kilomètres, la CCC[10]. Il y effectue un excellent début de course, menant avec une apparente facilité jusqu'à Champex-Lac. Il perd ensuite du terrain et finit par jeter l'éponge, victime d'une blessure à la hanche[11]. Le , il s'élance comme grand favori à la finale de la Golden Trail World Series à El Hierro, ayant une confortable marge d'avance sur ses concurrents grâce à ses trois victoires. Il effectue la course en tête aux côtés de Francesco Puppi et Thibaut Baronian. Semblant se diriger vers la victoire, il se trompe de chemin et décide de sauter par-dessus un mur pour revenir sur le tracé. Il chute lourdement et peine à repartir. Il parvient à rallier la ligne d'arrivée en marchant et termine sixième. Cette place lui permet cependant de remporter le classement, son seul rival au titre, Bartłomiej Przedwojewski, termine septième juste derrière lui[12]. Le , il s'élance comme favori sur l'épreuve de SkyRace aux championnats d'Europe de skyrunning à Pisão. Partant dans le groupe de tête aux côtés de l'Italien Cristian Minoggio et de plusieurs coureurs espagnols, il voit Zaid Ait Malek le devancer dans les premières descentes. Le groupe parvient à rattraper ce dernier et Stian s'empare des commandes de la course. Haussant le rythme, il largue les Espagnols mais ne parvient pas à se débarrasser de Cristian Minoggio. Stian maintient sa position en tête et parvient à creuser un léger écart pour s'imposer avec deux minutes d'avance sur l'Italien. Il devient le premier Norvégien champion d'Europe de skyrunning[13].
Le , il s'élance comme grand favori sur l'épreuve de trail court des championnats du monde de course en montagne et trail à Innsbruck. Il voit dans un premier temps le Britannique Thomas Roach prendre les commandes de la course sur un rythme élevé. Il ne se laisse pas impressionner et accélère en fin de course pour doubler le Britannique. Il défend avec succès son titre en s'imposant avec deux minutes d'avance sur ce dernier[15]. Le , il prend le départ de l'OCC. Annoncé comme grand favori, il laisse partir les Chinois Yousheng Guan et Tao Luo en tête sur un rythme soutenu. À mi-parcours, alors que Tao Luo lève le pied, Stian Angermund lance son attaque et parvient à récupérer la tête de course. Yousheng Guan tente de le suivre mais finit par se faire distancer. Stian Angermund s'envole vers la victoire et s'impose en 4 h 42 min 20 s avec plus de deux minutes d'avance sur l'Italien Francesco Puppi[16].
Le , l'Agence française de lutte contre le dopage annonce que Stian Angermund a été testé positif à la chlortalidone après sa victoire à l'OCC. Stian Angermund se déclare innocent et entend faire la lumière sur cette affaire. Il déclare toutefois ne pas s'engager en compétition en 2024 au vu de la situation[17].