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Tressange

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Tressange
Bure
Ludelange
Tressange
Église Saint-Pierre de Tressange.
Blason de Tressange Bure Ludelange
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville
Maire
Mandat
Denis Schitz
2020-2026
Code postal 57710
Code commune 57678
Démographie
Gentilé Tressangeois
Population
municipale
2 383 hab. (2021 en évolution de +15,18 % par rapport à 2015)
Densité 255 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 13″ nord, 5° 58′ 56″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 392 m
Superficie 9,36 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Tressange
(ville isolée)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Tressange
Bure
Ludelange
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Tressange
Bure
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Bure
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Tressange
Bure
Ludelange

Tressange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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La commune est composée de Tressange, Bure et Ludelange. Elle se situe à environ sept kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise.

Communes limitrophes de Tressange
Aumetz Ottange
Tressange Rochonvillers
Boulange Havange Angevillers

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kaelbach[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Tressange.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[1]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[2].


En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Tressange est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tressange[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,7 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Tressange[16] : Trissinga ou Tressinga (980), Tresseng et Tressenge (1178), Tresinga (1188), Tresinges (1249), Tresanges (1272), Triexinges (1297), Tressinga (1404), Tressingen (1433), Trescenge (1686), Tressingen (1871-1918). En luxembourgeois : Triesséng[17], Träisséng, et Dreschéng.
  • Ludelange[16] : Luidelinga (1121)[18], Ludelengis (1147)[19], Ludlinge et Ludilengen (1169), Ludelinga (1180)[20], Luttelange (1681), Ludlange (1749 et 1793), Lüdelingen (1940-44). En luxembourgeois : Lidléng.
  • Bure[16],[19] : Beura (822), Burne (1193), Bures (1272), Buren (XVe siècle), Beuren (1626), Buren (1629), Bares (1793), Bur (1801). En allemand : Beuren[16], en luxembourgeois : Blobeiren et Blobeieren.

Dépendait de l'ancienne province du Barrois, dans la seigneurie de Bassompierre.
Le hameau de Ludelange fut rattaché à la commune entre 1790 et 1794. Même chose pour l'ancienne commune de Bure en 1811.

En 1817, Tressange, village de l'ancienne province du Barrois, avait pour annexe le village de Bure et le hameau de Ludelange. À cette époque, il y avait 188 habitants répartis dans 31 maisons. À Bure, il y avait 109 habitants répartis dans 24 maisons. Mine Ferdinand à Tressange. Fermeture de la mine de Bure en 1973.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 En cours Denis Schitz DVD Cadre de la sidérurgie
Conseiller général du canton de Fontoy (1973 → 1979 puis 1985 → 2004)

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 2 383 habitants[Note 4], en évolution de +15,18 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
290101185393380380375380360
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
322339322308294439479492395
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
4367349781 1461 4151 8441 9371 7131 927
1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
2 0121 9861 9681 9822 1072 383---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24]. |recens-prem=2006 |n.)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Fontaine souterraine de Bure.
Église paroissiale Saint-Pierre de Tressange.
Chapelle Notre-Dame de Bure.

Lieux et monuments

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Édifices civils

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  • Passage d'une voie romaine.
  • Fontaine souterraine 1747 à Bure, qui - selon la légende - est apparue miraculeusement dans le centre de Bure pendant une sécheresse.
  • Ligne Maginot.

Édifices religieux

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Tressange Blason
Mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, et d'argent à trois chevrons de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Tressange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  2. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Tressange et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Tressange », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Tressange ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b c et d Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  17. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  18. mémoires de L'Académie Impériale de Metz, XLV année, 1863-1864.
  19. a et b La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité n°1 2009 - Alain Simmer
  20. Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur - Max Niemeyer (1970)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.