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Trouble oppositionnel avec provocation

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Trouble oppositionnel avec provocation
Description de cette image, également commentée ci-après
Le TOP se développe durant l'enfance et est souvent dirigé vers les parents, les autorités et autres.

Traitement
Médicament Chlorpromazine, chlorhydrate de clonidine (d) et rispéridoneVoir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Psychiatrie et psychologie cliniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 F91.3
CIM-9 313.81
MedlinePlus 001537
MeSH D019958

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP), décrit dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), est, chez l'enfant et l'adolescent, un ensemble de comportements négatifs, hostiles ou provocateurs envers des détenteurs de l'autorité, allant au-delà d'un comportement infantile habituel. Les individus souffrant de ce trouble ont tendance à se montrer agressifs et colériques[1].

Il est proche du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et une hyperactivité motrice est souvent antérieurement observée chez eux[2]. Ils importunent les autres sans but apparent, ils les accusent plutôt que d'admettre leurs erreurs et ils sont facilement irrités. Ils sont rancuniers et enclins à la vengeance. Si ce trouble n'est pas dépisté, ces enfants peuvent causer une détresse considérable dans leur entourage.

Le DSM-5 a proposé de le classer dans une nouvelle catégorie diagnostique dite « Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites ».

Pour diagnostiquer le trouble, ces comportements doivent durer environ six mois[1],[3]. De plus, selon les critères diagnostiques du DSM-Ill-R, le trouble oppositionnel avec provocation est défini comme une perturbation chez l'individu où il est possible d'observer au moins cinq des signes suivants :

  • se met souvent en colère,
  • conteste souvent ce que disent les adultes,
  • s'oppose souvent activement aux demandes et aux règlements des adultes,
  • fait souvent de façon délibérée des actes qui dérangent les autres,
  • « en veut » souvent à autrui de ses propres erreurs,
  • est souvent susceptible ou facilement agacé par autrui,
  • est souvent en colère ou rancunier,
  • est souvent haineux ou vindicatif,
  • jure fréquemment ou utilise des expressions obscènes[4].

De nombreuses causes ont été identifiés par les médecins et psychologues, souvent difficiles à départager. Ce peut être le contexte familial, le contact avant la naissance avec le tabac ou des boissons alcoolisées[5], une intoxication par le plomb[6] ou des causes génétiques[5].

Sans traitement, environ 52 % des enfants atteints de trouble oppositionnel avec provocation, continueront à rencontrer les critères du DSM-IV durant plus de trois ans et environ la moitié d'entre eux souffriront de graves troubles de la conduite[7].

Traitements

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La thérapie familiale systémique associée (dans le même temps ou dans un second temps) à une psychothérapie individuelle parait la méthode de choix pour traiter ce trouble qui révèle souvent une dynamique familiale dysfonctionnelle, parfois cachée. La thérapie cognitive et comportementale est décrite comme l'un des principaux traitements efficaces[8],[9]. Il existe aussi des thérapies médicamenteuses.

Articles connexes

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Références

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  1. a et b Association américaine de psychiatrie, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
  2. D Petot, « Pourquoi l'hyperactivité infantile évolue-t-elle fréquemment vers le « trouble oppositionnel avec provocation » ? », Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, vol. 52, no 2,‎ , p. 97–103 (ISSN 0222-9617, DOI 10.1016/j.neurenf.2003.11.001, lire en ligne, consulté le )
  3. « Trouble oppositionnel avec provocation » (consulté le )
  4. Patricia Berger, Les symptômes, les critères et les diagnostics du trouble des conduites, du trouble oppositionnel avec provocation, du trouble dépressif majeur et du trouble dysthymique selon le genre chez les adolescents, (lire en ligne).
  5. a et b Larkby CA, Goldschmidt L, Hanusa BH, Day NL., « Prenatal alcohol exposure is associated with conduct disorder in adolescence: findings from a birth cohort. », Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, vol. 50, no 3,‎ , p. 262-271 (PMID 21334566) modifier
  6. Brooks B. Gump et al. (2017) Background lead and mercury exposures: Psychological and behavioral problems in children Author links open overlay panel | Environmental Research | Volume 158, Octobre, Pages 576-582 | https://doi.org/10.1016/j.envres.2017.06.033 |(résumé)
  7. (en) Lahey, B., Loeber, R., Quay, H., Frick, P., et Grimm, J., (1992) Oppositional defiant and conduct disorders: Issues to be resolved for the DSM-IV. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 31, 539-546.
  8. Eyberg S.M, Nelson M.M et Boggs S.R (2008)
  9. Guay Marie-Claude, Giroux Samuel, Chartrand Carine, « Impacts d'une thérapie comportementale sur les comportements d'opposition et de provocation d'enfants d'âge préscolaire qui présentent un TDAH, un trouble oppositionnel et un retard de langage », Perspectives Psy, 2011/3 (Vol. 50), p. 256-262. URL : https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2011-3-page-256.htm

Liens externes

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Bibliographie

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