barbotte
Apparence
Nom commun 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
barbotte | barbottes |
\baʁ.bɔt\ |
barbotte \baʁ.bɔt\ féminin
- (Ichtyologie) Variante de barbote.
Dans un endroit passablement plus boueux, près de la berge, je suis tombé sur une vieille barbotte brune en balade avec sa progéniture.
— (Henry David Thoreau, Journal, traduction de Brice Matthieussent, Le Mot et le Reste, 2018, page 198)Croyez-le ou non, j'ai pogné une barbotte dans un nid-de-poule sur al rue Notre-Dame.
— (Michel Beaudry, Vaines ébauches, Le Journal de Montréal, 1er avril 2023, page 45)La truite, le goujon, l’ombre-chevalier, le barbeau, la barbotte ou lote, la carpe…
— (Armand Husson, les Consommations de Paris, page 254)
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]- barbotte figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : beurre.
Prononciation
[modifier le wikicode]Homophones
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- « barbotte », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Nom commun 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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barbotte | barbottes |
\baʁ.bɔt\ |
barbotte \baʁ.bɔt\ féminin
- (Crémerie) (Désuet) Colorant du beurre.
Ces graines qui servent à faire la peau rouge des Indiens colorent le beurre par l’intermédiaire de la barbotte des crémiers. La barbotte est un mélange dans lequel l’on broie et noie dans l’huile de rocou, du curcuma, de la graine d’Avignon ou du suc de carotte, un mélange naturel en vigueur jusque dans les années 1870, date à laquelle la chimie triomphante le remplacera par des colorants dérivés du goudron de houille.
— (Madeleine Ferrières, Nourritures canailles, L’Univers historique, 2009)La fermière sait bien que cette couleur a mauvaise réputation et bien souvent elle incorpore à sa marchandise des infusions de barbottes, de safran, du suc de souci ou de coqueret ou encore du jus de carotte.
— (revue de l’Avranchin)Il y a des beurres d’un jaune falsifié, qui se fait avec le sucre d’une plante appelée barbotte ; ce jaune est plus foncé que celui qui est naturel au beurre et se distingue aisément.
— (Menon, La cuisinière bourgeoise, p. 82, 1790)