J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En moins de dix ans, le Parti républicain est devenu le Parti de Trump. Le président élu l’a baptisé le « mouvement Maga », empruntant son fameux slogan : « Make America Great Again ». Les soutiens et courants sont divers, mais on peut les classer selon un triptyque simple : religion, argent et pétrole.
De Mar-a-Lago, fief de Donald Trump, à l’université de Philadelphie, en passant par la Géorgie, les électeurs et électrices racontent pourquoi le républicain l’a facilement emporté. Fake news, économie, racisme, échec de la stratégie démocrate : reportage dans un pays profondément divisé.
L’ancien président républicain est sur le point de remporter la présidentielle états-unienne pour la deuxième fois. Sa rivale démocrate plaçait encore ses derniers espoirs dans les trois États clés restants. Les républicains ont également repris le contrôle du Sénat.
La candidate démocrate espère que le vote féminin fera basculer le scrutin en sa faveur. Donald Trump, qui multiplie les attaques sexistes à son égard, affirme vouloir protéger les femmes, « qu’elles le veuillent ou non ». Reportage en Floride, en plein vote anticipé.
Depuis près de vingt ans, le théâtre de la Liberté occupe une place singulière dans le camp de réfugiés palestinien de Jénine, en Cisjordanie. Mais, après le 7-Octobre, les difficultés n’ont fait qu’empirer pour ces artistes qui prônent la lutte par l’art.
En Floride, l’éducation est la première victime de la guerre culturelle menée par le gouverneur ultraconservateur, Ron DeSantis. Dans l’université New College of Florida, à Sarasota, les étudiants dénoncent une répression fasciste.
Lors de sa réélection en 2022, le gouverneur DeSantis avait lancé : « La Floride est l’endroit où le woke va mourir ! » Deux ans après, il a multiplié les lois pour restreindre la liberté d’expression sur les campus. Et mis au pas l’une des rares universités publiques réputées pour son ouverture.
Le changement climatique rattrape la Floride. Cet État du Sud des États-Unis, gouverné par l’ultra-conservateur Ron DeSantis, est en première ligne des conséquences de l’inaction climatique. Mais sur place, même ceux qui ont été touchés de plein fouet par les récents ouragans continuent de nier l’indéniable.
La Floride se remet progressivement de la dévastation provoquée par les ouragans Milton et Helene. Dans le même temps, le champion des nationalistes chrétiens, le gouverneur Ron DeSantis, poursuit sa guerre culturelle. Et préfigure ce que pourrait être un second mandat de Donald Trump.
À une dizaine de jours du scrutin présidentiel, le quotidien états-unien a annoncé ne pas vouloir se prononcer. La décision imputée par les journalistes au propriétaire du titre, le milliardaire Jeff Bezos, provoque une crise au sein de la rédaction et parmi le lectorat.
En pleine campagne électorale, le film d’Ali Abbasi zoome sur le début de la carrière du candidat républicain. Une période marquée par sa rencontre avec Roy Cohn, ancien assistant de Joseph McCarthy, pourfendeur du communisme, et avocat de la mafia new-yorkaise.
L’État hébreu s’est souvenu, lundi 7 octobre, des massacres commis par le Hamas il y a un an. Des familles d’otages ont de nouveau réclamé un cessez-le-feu. Le premier ministre a déclaré vouloir poursuivre l’offensive à Gaza et au Liban, parlant d’une « guerre de régénération ».
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Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans Stéphane Kenech, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.