Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors du débat télévisé du mardi 25 juin, le patron du RN a été gêné à l’évocation du cas d’une conseillère franco-russe de son parti au Parlement européen, qui a été en contact avec un espion russe, mais aussi en lien avec le conseiller de Poutine à l’origine du prêt accordé au RN.
Propos antisémites, racistes et homophobes, abus de confiance aux petits épargnants, rien ne rebute le Rassemblement national quand il s’agit d’investir des candidats dans le sud de la Bretagne. Pour le plus grand bonheur des groupuscules de l’extrême droite radicale.
En pleine campagne des législatives, le ministre de l’intérieur veut interdire le groupuscule néofasciste parisien, qui multiplie les attaques racistes et entretient des liens anciens avec le Rassemblement national. Une annonce opportuniste qui tranche avec ses silences passés sur les violences de l’extrême droite.
Louis-Joseph Gannat se présente aux législatives sous l’étiquette LR/RN et le nom de son épouse, Pecher. « Les engagements politiques de mon père et de mes frères me handicapaient », confie-t-il. L’histoire de la famille Gannat, liée aux Le Pen, épouse les évolutions de l’extrême droite française.
Plongée dans la machine à désinformer du Kremlin, qui diffuse ces messages visant, selon les services secrets français, « à amplifier les dissensions et les fractures internes à la société française » et à influencer dans un sens qui lui soit favorable la vie politique française.
Ces derniers mois, des réseaux prorusses ont fait la promotion de la liste du RN aux européennes et ont tenté de décrédibiliser des médias et « fact-checkers » français. Les services de l’État ont alerté le parti. Interrogée par Mediapart, Marine Le Pen a dénoncé un « mensonge » et « du n’importe quoi », avant d’être démentie par son propre parti, qui a confirmé nos informations.
Quatre militants d’extrême droite ont été condamnés à des peines de six mois avec sursis à sept mois de prison. Ils ont été reconnus coupables d’une agression homophobe commise alors qu’ils célébraient le succès du Rassemblement national aux élections européennes.
Quatre militants d’extrême droite sont jugés mercredi après-midi en comparution immédiate après une agression homophobe à Paris. Parmi eux, Gabriel Loustau, le fils d’Axel Loustau, un proche de Marine Le Pen et ancien élu RN.
Un Russo-Ukrainien, qui s’est blessé avec ses propres explosifs dans sa chambre d’hôtel à Roissy, a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste. Au-delà de ce cas, les services de renseignement européens évoquent des actes de sabotage « imminents ».
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises des vingt-trois membres ou clients de l’officine qui organisait agressions et meurtres. Où l’on découvre que pour certains patrons, l’expression « éliminer la concurrence » doit s’entendre au pied de la lettre.
Des perquisitions au Parlement européen ont visé mercredi Guillaume Pradoura, ancien assistant parlementaire des eurodéputés Nicolas Bay (alors RN) et Maximilian Krah (AfD), dans le cadre d’une enquête sur des soupçons d’ingérence russe et de corruption.
L’enquête de police a permis de remonter aux trois auteurs des trente-cinq pochoirs peints sur le mur des Justes à Paris. Le mode opératoire confirme que la France a été une nouvelle fois la cible d’une ingérence étrangère, sans pouvoir incriminer la Russie.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.