Valérie Dupont partage son expérience du vol aller. "On ne peut pas aller le trouver là où il est assis. Mais jeudi matin, juste après le décollage de l’aéroport de Rome, il est venu nous voir. La tradition, est qu’il salue un à un tous les passagers du vol, équipage compris".
La journaliste a toutefois constaté que le Pape était moins mobile qu’auparavant. "Ses problèmes de hanche et de genou le handicapent quand même fortement. Il nous a remerciés pour notre présence depuis le fond de l’avion. Il a ajouté qu’il était à notre disposition mais qu’il ne se sentait pas capable de nous saluer tous".
Valérie Dupont s’attend par contre à une conférence de presse organisée sur le vol retour dimanche. "Et là, ce sera assez libre. Autant Jean-Paul II et Benoît XVI tentaient de limiter les questions, autant François accepte de parler de tout sans tabou".
Au point que cela rend compliqué le contrôle de la communication du Vatican car le Pape parle parfois un peu trop, ajoute-t-elle. "On l’a encore vu il y a dix jours, lorsqu’il est rentré de son voyage en Indonésie. Il s’est exprimé sur le scandale lié à l’abbé Pierre. Il a aussi dit ce qu’il pensait des candidats à l’élection américaine. Bref, il n’a pas vraiment sa langue en poche" souligne la correspondante.
Valérie Dupont compte bien profiter de l’occasion. "Dimanche, dans l’avion, nous lui poserons des questions. En sachant que les journalistes des pays visités, dans ce cas-ci le Luxembourg et la Belgique, seront les premiers à s’adresser à lui".