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Ernest Monis

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Ernest Monis
Illustration.
Ernest Monis en 1918.
Fonctions
Sénateur français

(28 ans, 2 mois et 16 jours)
Élection 25 octobre 1891
Réélection 3 janvier 1897
7 janvier 1906
Circonscription Gironde
Groupe politique GD
Vice-président du Sénat

(3 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 16 janvier 1906
Réélection 10 janvier 1907
16 janvier 1908
14 janvier 1909
Président Antonin Dubost
Ministre de la Marine

(3 mois et 11 jours)
Président Raymond Poincaré
Président du gouvernement Gaston Doumergue
Gouvernement Doumergue I
Prédécesseur Pierre Baudin
Successeur Armand Gauthier
Président du Conseil des ministres français

(3 mois et 25 jours)
Président Armand Fallières
Gouvernement Monis
Législature Xe (Troisième République)
Coalition PRS-RI-SI-RG-UR
Prédécesseur Aristide Briand
Successeur Joseph Caillaux
Ministre de l'Intérieur et des Cultes

(3 mois et 25 jours)
Président Armand Fallières
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Monis
Prédécesseur Aristide Briand
Successeur Joseph Caillaux
Ministre de la Justice

(2 ans, 11 mois et 16 jours)
Président Émile Loubet
Président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau
Gouvernement Waldeck-Rousseau
Prédécesseur Georges Lebret
Successeur Ernest Vallé
Député français

(4 ans et 1 jour)
Élection 18 octobre 1885
Circonscription Gironde
Législature IVe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Biographie
Nom de naissance Ernest Antoine Emmanuel Monis
Date de naissance
Lieu de naissance Châteauneuf-sur-Charente (Charente, France)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Mondouzil (Charente, France)
Nationalité française
Parti politique RRRS
Enfants Antoine Monis
Profession Avocat
Présidents du Conseil des ministres français

Antoine Emmanuel Ernest Monis, né le à Châteauneuf-sur-Charente (Charente) et mort le à Mondouzil, est un avocat et un homme politique français.

Ernest Monis est né à Châteauneuf-sur-Charente dans la rue qui porte maintenant son nom. Il est le fils d'un huissier et petit-fils d'un ouvrier agricole espagnol, du nom de Manuel Moniz, émigré en France à la fin du XVIIIe siècle. Ernest Monis est avocat à Cognac à 22 ans et devient conseiller municipal de la ville[1]. Ayant épousé, en 1879, une jeune fille de Bordeaux, il se fixe dans cette ville et s'y fait inscrire au barreau.

Républicain radical, il est député de la Gironde de 1885 à 1889[2] puis sénateur du même département de 1891 à 1920[3]. Il est également président du conseil général de la Gironde de 1907 à 1919.

Il occupe la fonction de ministre de la Justice du au dans le gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau et présente la loi sur les associations du . C'est aussi à lui que l'on doit l'ouverture du métier d'avocat aux femmes.

Le , il est nommé président du Conseil des ministres et forme un gouvernement de transition. Il est gravement blessé le suivant (il a une jambe cassée et de fortes contusions, il perd connaissance mais il survivra) lors du départ de la course d'aviation Paris-Madrid dans l'accident qui coûte la vie à Maurice Berteaux, le ministre de la Guerre, sur le terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux, alors que l'aviateur Louis Émile Train, sur un monoplan de sa conception, tente un atterrissage d'urgence qui finit catastrophiquement sur le groupe des personnalités qui avaient envahi la piste[4]. Le ministre de la Justice, Antoine Perrier, assure l'intérim à la tête du cabinet, mais celui-ci est mis en minorité le 24 juin.

Ernest Monis est ministre de la Marine du au dans le gouvernement Gaston Doumergue (1). Quelques papiers de son secrétariat sont conservés aux Archives nationales, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine[5].

Il est franc-maçon[6].

Notes et références

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  1. Charente Libre juillet 2008
  2. « Anciens députés ; biographie d'Ernest Monis », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. « Ancien sénateur de la Gironde ; biographie d'Ernest Monis », sur senat.fr (consulté le )
  4. « Paris-Madrid aéroplanes : les premiers départs pour Angoulême furent assombris par un deuil cruel », Le Petit Parisien, no 12623,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  5. Inventaire du fonds 55AP
  6. Pierre Chevallier, Histoire de la franc-maçonnerie française, vol. III : la maçonnerie, église de la République (1877-1944), Fayard, p. 73.

Bibliographie

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  • « Ernest Monis », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Ernest Monis », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.

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Liens externes

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