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Gare d'Argentan

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Argentan
Image illustrative de l’article Gare d'Argentan
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Argentan
Quartier La Gare
Adresse Place Pierre-Semard
61200 Argentan
Coordonnées géographiques 48° 44′ 18″ nord, 0° 01′ 31″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87444539
Site Internet La gare d'Argentan, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Normandie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Le Mans à Mézidon
Argentan à Granville
Voies 4 + voies de service[1]
Quais 3
Altitude 159 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

La gare d'Argentan est une gare ferroviaire française des lignes du Mans à Mézidon et d'Argentan à Granville, située sur le territoire de la commune d'Argentan, dans le département de l'Orne, en région Normandie.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains du réseau TER Normandie.

Situation ferroviaire

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Établie à 159 mètres d'altitude, la gare d'Argentan est située au point kilométrique (PK) 99,031 de la ligne du Mans à Mézidon, entre les gares ouvertes de Surdon (s'intercale la gare fermée d'Almenêches) et de Saint-Pierre-sur-Dives (s'intercale la gare fermée de Coulibœuf). Elle est également séparée de cette dernière par les gares, aujourd'hui fermées, de Montabard, Vignats et Fresné-la-Mère.

Gare de bifurcation, elle est aussi l'origine (au PK 0,000) de la ligne d'Argentan à Granville. La première gare après Argentan est la gare d'Écouché.

Les premiers trains de marchandises circulent entre Alençon et Argentan à partir du , les travaux du bâtiment de la gare sont alors en cours d’achèvement[2].

Le , le tronçon Alençon-Argentan de la ligne du Mans à Mézidon est ouvert à la circulation des voyageurs.

L'ouverture du tronçon Argentan-Mézidon a lieu un an plus tard, jour pour jour, le . Avec l'achèvement de la ligne du Mans à Mézidon, et sa jonction avec la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, la liaison Caen - Argentan - Alençon - Le Mans est désormais terminée.

Le , le tronçon Argentan-Flers de la ligne Paris-Granville est ouvert. Le , la section Paris-Argentan est terminée. Argentan est donc reliée directement à la Paris par le train. En 1867, la gare est agrandie pour faire face à l'augmentation du trafic[3].

À la suite des bombardements alliés de juin 1944, la gare est détruite et inutilisable ; des gravats envahissent les voies et le dépôt est hors-service. Les travaux du nouveau bâtiment voyageurs débute à la fin de l'année 1946[4]. Il fait 475 m2 dont un hall de 86 m2 et comporte un étage avec 2 logements[5]

Le est inaugurée un monument, provisoire en attendant la reconstruction du bâtiment principal, en hommage aux cheminots décédés lors de la guerre[6].

A partir de 2006, la gare est modernisée avec la rénovation du bâtiment voyageurs, l'aménagement des espaces intermodaux en 2008 et la mise aux normes PMR en 2014[7].

Service des voyageurs

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Panneau d'information.

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[8]. C'est une gare « Accès plus » qui propose un service et des aménagements et équipements pour les personnes à la mobilité réduite, dont des ascenseurs et des quais surélevés. La gare dispose également de toilettes publiques[9].

Elle est équipée de deux quais centraux et d'un quai latéral qui sont encadrés par quatre voies[10], ainsi que de voies de service. Le changement de quai s'effectue par un passage souterrain.

La gare est desservie par les trains régionaux du réseau TER Normandie circulant entre Paris-Montparnasse-Vaugirard et Granville, d'une part, et entre Caen et Tours, d'autre part[8].

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[8].

La gare est desservie par les lignes 30, 31, 34, 42 et 43 du réseau Cap'Orne, par les lignes 1 et 3 du réseau de bus Argentan Intercom Mobilité, et par deux lignes d'autocars TER Normandie Flers - Argentan et Bagnoles-de-l'Orne - Argentan[8].

Service des marchandises

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La gare de marchandises a fermé le [11]. Depuis, elle est ouverte au trafic du fret, uniquement par train massif[12]. Elle dispose par ailleurs de voies de service, la rendant apte à recevoir des trains de l'infrastructure SNCF.

Le dépôt (1858-1974)

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Il est créé en 1858 afin de fournir en locomotives la ligne de Paris à Granville[13] ; il en accueille trois au tout début, puis ce chiffre monte à douze à l'ouverture de la ligne vers Granville en 1870[14]. En 1895, on lui adjoint un petit atelier d'entretien[15]. Son activité se développe lors de la mise à double voie de la section Argentan - Granville entre 1910 et 1913. Un projet d'agrandissement du dépôt est proposé mais il est mis en pause à cause du premier conflit mondial. C'est en 1922 que l'extension de la remise des locomotives est réalisée pouvant accueillir 24 engins supplémentaires[14]. C'est dans le courant des années 1920 qu'il atteint son nombre maximum de locomotives : 92[16]. Ses effectifs tournent autour d'un millier d'agents dont 300 rien qu'à l'atelier[17].

Entièrement détruit par la guerre à l'été 1944, il est reconstruit à partir de mars 1946 avec en commençant par les douze fosses[18]. A partir de 1950, le dépôt reçoit des locomotives 141 P ; en 1952, elles représentent la moitié de l'effectif total du dépôt (35 machines)[13]. Avec la disparition du dépôt de Granville en 1963, il devient le seul dépôt de la ligne[13]. Mais avec le retrait progressif des locomotives à vapeur sur les lignes desservies à partir de 1968, le dépôt perd de son importance et la SNCF décide de le fermer ; le nombre d'agents diminue notamment par l'effet des départs à la retraite. C'est par une note de service que les cheminots apprennent la fermeture du dépôt le [17].

A partir du 1 janvier 1974, la fermeture du dépôt entraine le déplacement du personnel de ce dernier vers celui de Mézidon[19].

À la télévision

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La gare et deux rames Régiolis ont été utilisées du 10 au pour le tournage d'une publicité de la SNCF, dans le cadre de la présentation du nouveau slogan « Rapprochons-nous »[20]. Le choix d'Argentan s'explique par des « raisons de logistique »[21].

Notes et références

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  1. Site rff.fr, Document de référence du réseau : annexe 4.6 - localisation des voies de service, 2012 p. 13/17 lire (consulté le 21 mai 2012).
  2. « On lit dans le Journal de l'Orne », Le siècle industriel,‎ (lire en ligne)
  3. « La compagnie des chemins de fer de l'Ouest va faire exproprier », Journal de Granville,‎ (lire en ligne)
  4. « Argentant comme Surdon et Alençon tournent leurs versions de la bataille du rail », Ouest-France, édition Orne,‎
  5. « La reconstruction après-guerre… », sur argentanwebferro.fr (consulté le )
  6. « Un bel hommage aux agents SNCF tués pour faits de guerre, fusillés ou morts en déportation », Ouest-France, édition Orne,‎
  7. « La rénovation se termine en gare SNCF d'Argentan », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne)
  8. a b c et d « Gare Argentan », sur ter.sncf.com/normandie (consulté le ).
  9. François BOSCHER, « Des ascenseurs en gare d'Argentan... et des WC », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  10. Site rff.fr, Document de référence du réseau : voir l'horaire de service de l'année en cours ou la suivante, Chapitre 3, Annexe 7.1 - Liste des quais
  11. « Le 22 février 1970 : fermeture de la gare de marchandises », Ouest-France, édition Orne,‎
  12. « ARGENTAN » (consulté le )
  13. a b et c Eric Hospital, « Le dépôt d'Argentan, royaume des 141 P », Ferrovissime, no 116,‎
  14. a et b Vauquesal-Papin, « Le dépôt d'Argentan, dernier étape de la vapeur vers le Cotentin », La vie du rail, no 1272,‎
  15. « Travaux complémentaires sur l'ensemble du réseau », Journal des chemins de fer et des progrès industriels,‎ (lire en ligne)
  16. « Argentan. La revue Ferrovissime met à l’honneur les locomotives à vapeur du dépôt d’Argentan », Ouest-France, édition Orne,‎ (lire en ligne)
  17. a et b « La fermeture du dépôt SNCF d'Argentan », Ouest-France, édition Orne,‎
  18. « D'importants travaux effectués en gare et au dépôt », Ouest-France, édition Orne,‎
  19. « Manifestation au dépôt SNCF pour le départ des dix-sept cheminots déplacés à Mézidon », Ouest-France, édition de l'Orne,‎
  20. SNCF, « La signature SNCF dévoilée : Les coulisses du tournage », sur sncf.com, (consulté le ).
  21. Manon Loubet, « Argentan. Une pub pour la SNCF tournée dans une gare de Normandie. 100 figurants recrutés », sur normandie-actu.fr, (consulté le ).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Granville Flers
ou Briouze
TER Normandie
(Krono)
Surdon
ou L'Aigle
Paris-Montparnasse
Granville Briouze TER Normandie
(Krono)
Surdon Paris-Montparnasse-Vaugirard
Terminus Terminus TER Normandie
(Krono)
Surdon Paris-Montparnasse-Vaugirard
ou Paris-Montparnasse
Granville Briouze TER Normandie
(Krono)
Terminus
ou Surdon
Terminus
ou Dreux
Pontorson - Mont-Saint-Michel Briouze TER Normandie
(Krono)
Surdon Paris-Montparnasse
Caen Mézidon
ou Saint-Pierre-sur-Dives
TER Normandie
(Krono)
Surdon
ou Sées
ou Alençon
Tours
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ou Saint-Pierre-sur-Dives
TER Normandie
(Krono)
Surdon
ou Sées
Le Mans
Caen Saint-Pierre-sur-Dives TER Normandie
(Krono)
Terminus
ou Surdon
Terminus
ou Alençon