La bande à Mosley bousculée en 1962 |
Ce jour-là, les matamores d'Oswald n'avaient trouvé rien de plus fumeux que d'effectuer une marche dans l'East end, quartier prolétaire à forte population juive.
La bande à Mosley bousculée en 1962 |
Barcelone, juillet 1936 (A. Centelles) |
"D'un point de vue esthétique, nous avons connu un énorme succès. D'un point de vue économique... il n'y a pas eu de succès. Il s'agissait de la musique du futur et malheureusement, le groupe n'avait pas de futur."
En prime, une autre joyeuseté de la bande à Yves Matrat, tout droit sortis de Givors (69) à la fin des années 1970.
Le lieutenant Morel en famille et en vacances |
Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline
Le déferlement de violences que les manifestants ont subi a fait des centaines de blessés, avec plusieurs atteintes graves à l’intégrité physique comme l’annoncent les différents bilans disponibles. Les 30 000 manifestants étaient venus dans l’objectif de bloquer le chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, un projet d’accaparement de l’eau par une minorité au profit d’un modèle capitaliste qui n’a plus rien à défendre sinon la mort. La violence du bras armé de l’État démocratique en est la traduction la plus saillante.
Dans la séquence ouverte par le mouvement contre la réforme des retraites, la police mutile et tente d’assassiner pour empêcher le soul��vement, pour défendre la bourgeoisie et son monde. Rien n’entamera notre détermination à mettre fin à leur règne. Mardi 28 mars et les jours suivants, renforçons les grèves et les blocages, prenons les rues, pour S. et tous les blessés et les enfermés de nos mouvements.
Vive la révolution.
Des camarades de S.
PS : Si vous disposez d’informations concernant les circonstances des blessures infligées à S., contactez-nous à : s.informations@proton.me
Nous souhaitons que ce communiqué soit diffusé le plus massivement possible ...
(Dont acte)
Ici, même les mémés aiment la castagne |
Toulouse, 23 mars 2023, 6h30 du matin. Des barrages filtrants ou enflammés sont en place aux entrées Sud, Ouest, Nord (à l'est rien de nouveau). Mention spéciale au barrage enflammé sur le périphérique ouest qui provoqua le plus monstrueux embouteillage de l'année.
Le côté rigolard s'exprime dans les chants, les slogans : Il fait beau, il fait chaud, sortez les canons à eau ! Ou on voit des milliers de gens reculer face à une charge en chantant On vous a niqué ! avant de se reformer au cul de la charge. Une rumeur court sur les grévistes d'Enedis ayant coupé le jus sur les quartiers concernés et, de ce fait, les caméras de surveillance. Qu'en est-il vraiment, on va pas tarder à être fixés. À la tombée de la nuit, la ville est illuminée de brasiers. Dans la pénombre d'un éclairage public déficient, entre deux incendies, des jeunes gens dansent au son d'un accordéon sur une place libérée. Bilan de la journée : la peur, cette sainte trouille par laquelle on prétend tenir la foule s'est envolée. On dirait même qu'elle a sauté dans la tranchée d'en face.
Comme un printemps avec un millier de 19 juillet. Esprit du feu, ne nous abandonne jamais !
Johnny T. et Henri-Paul T. |
Les voici en 1975 reprenant le Boom boom de Muddy Waters. Wilko au chant.
Et à St Pithiviers, en 1976, lors d'une séquence tournée par FR3 dans un "Going back home" filmé dans une cour d'école devant un public inhabituel.
Il s'est donc éteint chez lui le 21 novembre 2022.
So long, chap. On a encore pris un coup de vieux.
Suivi d'une chouette version de la même par une bande de jeunes en 1963 et en direct à la BBC. Où on constate à nouveau, et pour ceux qui en doutaient, que Ringo était quand même un putain de batteur et John un authentique rocker.
Le maire de l'époque a reçu de nombreux individus et plus de deux cents appels téléphoniques. Il parlait aux journalistes, aux policiers, à la Maria Teresa Campos¹, aux émissions de la télévision basque et au président de la communauté autonome de Navarre. À un tas de gens connus. Il s'est pas mal affaibli. Il ne dormait presque plus. Mangeait peu. Il était sempiternellement entouré d'étrangers et répondait à deux téléphones portables en même temps. Une chose chassant l'autre.
Qui l’eut cru ? On avait vécu avec un collectionneur. Mais celui-là ne s'était pas passionné pour les timbres ou pour les images de footballeurs. Il se contentait de nettoyer la contrée de tous ceux qui rôdaient autour de son troupeau. Il les tuait et leur tranchait les mains. Aux voleurs de bétail. Pour les conserver ensuite dans le sel. Nous, on pouvait l'entendre. On doit défendre sa propriété envers et contre tous. Mais du monde extérieur, on n'a reçu que de la merde et du venin. Ce n'était que sauvageries incompréhensibles pour les esprits comme il faut.
Un village enchâssé dans les brumes des montagnes basques, non loin de la frontière française. Qui se maintient à l'écart d'un monde qu'il méprise et qui l'agresse.
Un village dont plusieurs habitants sont décrits comme correspondants à un félin particulier. D'où leurs surnoms d'Hommes Chats.
Un village dont une bonne partie de la population, traditionnellement catholique, a choisi le camp des vainqueurs durant la guerre civile mais autour duquel des guérilleros anti-franquistes ont longtemps rodé.
Un village qui cache de terribles secrets. Outre les jalousies, rivalités ou haines qui se résolvent de façon tragique ou cocasse, une rumeur persistante fait état de cadavres aux mains coupées, on ne sait par qui ni pourquoi.
Jusqu'à ce que le brouillard se lève sur la scène des crimes.