Voilà : j’ai fini la lecture du troisième tome de la biographie de Kafka par Reiner Stach, qui est aussi la première, puisqu’elle correspond aux années de jeunesse. Elle s’arrête en 1911, et je suis bien content qu’il reste encore à Kafka quelques années à vivre ; la fin du tome II était vraiment dure. Je préfère garder l’image de Franz face à l’emplacement vide de la Joconde – Max et lui étaient à Paris au mois d’août – à regarder tous ces visiteurs du Louvre arrêtés face à un mur vide, d’où la Joconde a disparu, volée peut-être par Picasso, qui sait, histoire de faire vraiment de ce tableau davantage que ce qu’il n’est.
J’aurais pu faire la même chose avec bien d’autres passages de ce tome comme des deux précédents-suivants : il y a dans cette biographie de Kafka la tentation d’un autre auteur, Reiner Stach, de souligner quelque chose que j’écrivais aussi dans les Singes rouges : chaque page d’un livre est en même temps la page d’un autre livre.
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